Le jour d'après
Évidemment j’aurais préféré ne jamais écrire ce billet. Mais avant toutes choses un pensée pour les victimes, leurs familles et leurs proches. Et aussi mon admiration et mon respect aux forces de police et à tous les soignants. Ce blog se veut un espace de réflexion et je pense qu’une des meilleures façons de combattre le terrorisme, la barbarie, l’horreur, c’est justement l’analyse pour comprendre et agir. Je livrerai ici quelques éléments et je renverrai à ce que j’écrivais il y a quelques mois après les attentats de janvier et dont l’actualité reste, tragiquement, vive. a) Le risque zéro n’existe pas. Quels que soient les moyens, surveiller plusieurs centaines, voir milliers, d’apprentis djihadistes radicalisés est tout simplement impossible. Daesh – et ses alliés – dispose d’un réservoir important de candidats à la folie et des moyens matériels et financiers d’organiser, planifier et commettre des attentats. Bien sûr on peut améliorer...