François Hollande a fait le pari dans son quinquennat de laisser une grande part au dialogue social. C'est, on peut le dire sans grand parti pris, un échec malgré quelques avancées. C'est que les syndicats (notamment la CGT) ont une vision entre très largement marxiste du monde du travail, basée sur la lutte des classes. Pour eux, les intérêts des patrons (et actionnaires) ne peuvent jamais être convergents. Le patronat tend à exploiter les travailleurs et à faire un maximum de plus-value sur leur dos. Dès lors, seules les luttes sociales sont à même d'arracher aux patrons des concessions, qu'il convient de préserver tel un trésor de guerre durement acquis (les fameux "acquis sociaux"). Le patronat français ne fait guère mieux : il se borne à faire du lobby auprès de l'Etat pour obtenir des charges moindres et une fiscalité plus accommodante en faisant implicitement ou explicitement un chantage à l'emploi. Ces deux forces sont devenues presque anac
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